La série a la forme d’épisodes narratifs animés courts, faits de matériaux transformés et de situations réelles décalées.
Chaque épisode est défini par trois éléments :
• le style graphique, différent pour chaque épisode
- par exemple pop art à Washington, constructivisme à Moscou, kitsch indien à New Dehli, tikki dans une île du Pacifique - ;
•
l’antagoniste, inspiré par l’outrance narrative du cinéma Z ;
• le lieu qui dessine la géographie virtuelle de Zéroland, miroir parodique, absurde et spectaculaire de la Terre.
Zeroland est un univers de juxtaposition, de superposition graphique.
Le style mélange les couleurs passées à la Technicolor, les trames de presse, de papier, les textures métalliques... Le graphisme intègre animation 2D, motion design, 3D, prise de vue réelle, stop-motion, photos retravaillées (peintes, découpées, infographiées...), archives vidéo... Les images sont détournées sur le principe du collage, précis et naïf.
À “l’électricité” des couleurs s’ajoute une débauche de costumes. Phylactères, typographie, montage en split-screen, transitions graphiques, lignes de vitesse appuient le rythme visuel de certaines séquences. Bubbleman laisse une trace, un effet, et Zeroland n’est plus la même après son passage. Bubbleman vaporise, nébulise, parodie tout.
Univers Graphique